Frank Perrin 1963

Frank Perrin explore depuis plus de dix ans la notion de Post-capitalisme à travers un projet photographique qui nous plonge dans notre monde libéral mondialisé. « Ce qui m’intéresse, c’est de saisir les fantasmes collectifs, les obsessions contemporaines, et série après série, d’en faire une sorte de catalogue raisonné. » explique-t-il.

Frank Perrin orchestre son regard avec précision autour de plusieurs séries autonomes, chacune étant autant de chapitres d’un reportage au long cours sur les fondements de notre société contemporaine barbotant perpétuellement dans un bain de vanité.

De Times Square à Las Vegas, le néon est devenu un des emblèmes ultimes du capitalisme débridé. Cette série de néons imprimées en sérigraphie pointe à la fois l’individualisme crasse, Paradise Yourself, la surprésentation du soi, Happy Self Exploitation ainsi que la dérive capitaliste du monde, Capital is art. Ce dernier convoquant l’œuvre de Joseph Beuys de 1979, où il griffonne Kunst=CAPITAL sur un billet de banque, autre symbole s’il en est de la société de consommation.

Il est représenté par la galerie Michel Rein.