Jean-Luc Moulène France, 1955

Le travail que mène Jean-Luc Moulène est depuis toujours profond et énigmatique. La photographie en a été l’aspect le plus évident au départ, une oeuvre brute et impitoyable, mais imagée. Traité sous forme documentaire la disparité des oeuvres composant les Disjonctions pousse les spectateurs à en chercher le sens. Toujours avec le même réalisme, les photos d’Objets de grèves montrent des objets fabriqués par des ouvriers grévistes et qui échappent paradoxalement à la production industrielle.

La partie sculpturale de la production de Moulène a pris en importance, bien qu’elle ait toujours été présente dans sa démarche. Elle représente même la majorité des oeuvres exposées récemment tout en conservant la même structure intellectuelle. 

Les récentes expositions personnelles majeures de Jean-Luc Moulène incluent des institutions telles que le Museum of Old and New Art, Hobart, Tasmania (2023) ; Casa Sao Roque, Porto, Portugal (2021) ; SculptureCenter, New York (2019) ; Secession, Vienne (2017) ; Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris (2016) ; Villa Medici, Rome (2015). 

Ses œuvres ont fait l’objet d’acquisitions par de nombreuses institutions, parmi lesquelles le Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris ; MoMa, New York ; Tate Modern, Londres ; Dia Art Foundation, New York ; MOCA, Los Angeles ; Carré d'art, Nîmes ; MACVAL, Vitry-sur-Seine ; Musée d'Art Moderne de Paris ; Sharjah Art Foundation ; Centre National des Arts Plastiques (CNAP), Paris ; FRAC Ile de France — Le Plateau, Paris ; Fondation Louis Vuitton, Paris.

Il est représenté en France par la galerie Chantal Crousel (Paris)