Raphaël Zarka France, 1977
Sculpture Gnomonique (Lavaur Bodegon 1), 2019
Sérigraphie sur Arches BFK Rives 300 gr
76 x 56 cm
Édition de 26 + 4 E.A.
Titrée, datée, signée et numérotée au dos
Raphaël Zarka, Sculpture Gnomonique (Lavaur Bodegon 1), 2019
épuisé
€ 300.00
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Plasticien, photographe, sculpteur et vidéaste français, Raphaël Zarka vit et travaille à Paris. Il a étudié à la Winchester School of Art, au Royaume-Uni, puis est diplômé de l’École des...
Plasticien, photographe, sculpteur et vidéaste français, Raphaël Zarka vit et travaille à Paris.
Il a étudié à la Winchester School of Art, au Royaume-Uni, puis est diplômé de l’École des Beaux-arts de Paris en 2002. Il s’intéresse notamment à l’histoire du skate-board qui imprègne son travail artistique depuis ses débuts, tout particulièrement dans la façon dont il va appréhender les espaces et leurs plasticités.
Nourrie de science et d’industrie autant que d’histoire de l’art et de philosophie, la démarche artistique de Raphaël Zarka s’inscrit dans une recherche perpétuelle de nouvelles zones d’intervention et d’exploration archéologique de ces dernières. Il collectionne les formes trouvées, minimales, géométriques, des formes du quotidien, des formes existantes plutôt que de nouvelles à inventer.
Zarka projette autre chose que ce quenotre regard ordinaire nous a appris à voir. Il imagine à travers ces formes des sculptures potentielles qui, même isolées de leurs contextes premiers, restent identifiables. Ce déplacement sensoriel transforme une structure utilitaire en une œuvre d’art monumentalisée qui s’émancipe de son passé.
Ce diptyque de deux sérigraphies, deux vues d’un même objet, prolonge un travail entreprit parZarka autour de cadrans solaires en pierre monumentaux, qui existèrent en Europe à partir du XVIe siècle. Souvent défini comme un « archéologue des formes », Raphaël Zarka décortique à travers ses « Sculptures Gnomoniques » cet objet usuel qu’est le cadran solaire. Il déplace cette géométrie historique, cette sculpture utilitaire, dans notre monde contemporain, reliant objets, savoirs et usages d’un siècle à l’autre.
Les aplats de couleurs tramés signalent quant à eux la collaboration de Zarka avec Christian Hidaka, qui était intervenu dans l’espace d’exposition à travers cinq fresques colorées construites par répétition d’un motif géométrique.
Raphaël Zarka a notamment été exposé à la Tate Modern (Londres), Centre Pompidou Metz, Palais de Tokyo (Paris), MAXXI - Museo Nazionale delle Arti del XXI secolo (Rome), Museo Experimental el Eco (Mexico), Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (Paris)...
Son travail est présent dans de prestigieuses collections comme Centre Georges-Pompidou (Paris), Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, MUDAM - Musée d’art moderne Grand-Duc Jean (Luxembourg), Kadist Art Foundation (Paris), Zabludowicz Foundation (Londres), Museum of Old and New Art (Hobart), Collection Josée et Marc Gensollen (Marseille)...
Raphael Zarka a été lauréat du prix de la Fondation d’entreprise Ricard en 2008 et a été nommé au prix Marcel Duchamp en 2013. Il est représenté par la galerie Michel Rein.
Il a étudié à la Winchester School of Art, au Royaume-Uni, puis est diplômé de l’École des Beaux-arts de Paris en 2002. Il s’intéresse notamment à l’histoire du skate-board qui imprègne son travail artistique depuis ses débuts, tout particulièrement dans la façon dont il va appréhender les espaces et leurs plasticités.
Nourrie de science et d’industrie autant que d’histoire de l’art et de philosophie, la démarche artistique de Raphaël Zarka s’inscrit dans une recherche perpétuelle de nouvelles zones d’intervention et d’exploration archéologique de ces dernières. Il collectionne les formes trouvées, minimales, géométriques, des formes du quotidien, des formes existantes plutôt que de nouvelles à inventer.
Zarka projette autre chose que ce quenotre regard ordinaire nous a appris à voir. Il imagine à travers ces formes des sculptures potentielles qui, même isolées de leurs contextes premiers, restent identifiables. Ce déplacement sensoriel transforme une structure utilitaire en une œuvre d’art monumentalisée qui s’émancipe de son passé.
Ce diptyque de deux sérigraphies, deux vues d’un même objet, prolonge un travail entreprit parZarka autour de cadrans solaires en pierre monumentaux, qui existèrent en Europe à partir du XVIe siècle. Souvent défini comme un « archéologue des formes », Raphaël Zarka décortique à travers ses « Sculptures Gnomoniques » cet objet usuel qu’est le cadran solaire. Il déplace cette géométrie historique, cette sculpture utilitaire, dans notre monde contemporain, reliant objets, savoirs et usages d’un siècle à l’autre.
Les aplats de couleurs tramés signalent quant à eux la collaboration de Zarka avec Christian Hidaka, qui était intervenu dans l’espace d’exposition à travers cinq fresques colorées construites par répétition d’un motif géométrique.
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